Titre Philippeville
Il était une fois Philippeville - Post-scriptum


 

 

 


Alors qu'il était "en panne" lors de l'écriture de Salammbô(*) (après avoir amassé plus de 4000 références !) FLAUBERT a décidé de se rendre à Carthage pour y trouver (retrouver ?) l'inspiration.

Il a pris le bateau à Marseille et a débarqué... à Stora ! Il évoque un petit village de pêcheurs italiens...
L'escale se prolongeant, il décide d'aller en calèche ... à Philippeville, bien sûr. Il y voit une petite ville de province française, dont le seul charme, dit-il, réside dans la promenade sous les arcades !

Sans le savoir, nous avons donc mis nos pas dans ceux du grand homme.

(*) publié en 1862


 

Autour des années 1935, à quelques années près, ma mère Marguerite GAMIR qui avait dix ans, allait à l’école avec deux petites filles jumelles, Yolande et Claudine. Elles avaient une sœur beaucoup plus jeune qui elle aussi, allait chez les sœurs de l’école St Joseph de Philippeville.

Les trois sœurs étaient élevées par leurs grands-parents, les CESARIO qui tenaient un bazar quincaillerie avenue Clemenceau (ancienne rue Nationale), sous les arcades prés du cinéma le Rialto, à côté de la boulangerie LEGRAND et de l’épicerie CASSAR. Il y avait aussi un café….

Le père des filles se prénommait Michel, il avait épousé la fille CESARIO et exerçait l’activité d’écuyer dans un cirque itinérant où son frère était le clown et devait devenir célèbre sous le prénom d’Achille. C’étaient les frères ZAVATTA.

 



Notre famille avait l'habitude de se servir à la quincaillerie DELUCA, située rue d'Austerlitz, nous y allions en passant sous les arcades de la rue Clémenceau puis on tournait à droite en passant devant le Palais de justice.

Fréquemment, stationnaient devant le Palais de justice, des calèches attendant leurs clients pour les transporter, de même lorsque l'on y voyait la grosse voiture décapotable jaune, vraisemblablement américaine, nous savions que Maître MURACCIOLl était à Philippeville pour plaider une cause.

Notre aïeule Gabrielle CAMACHO épouse SANCHEZ nous apprendra beaucoup plus tard que cet avocat de renom aura un petit fils encore plus connu de nos jours sous son propre prénom, celui d' ANTOINE avec ses chansons "à fleurs" et ses reportages dans les îles.

 


 

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